Investissement locatif : les pièges à éviter

Comme n’importe quel type de placement, l’investissement locatif ne peut pas toujours aboutir au succès. Une simple erreur commise pourrait avoir des conséquences catastrophiques comme l’absence de locataire ou un manque de rentabilité. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut se lancer dans l’investissement de façon bien réfléchie. Voici justement quelques pièges qui pourraient amoindrir la rentabilité de l’opération.

Une erreur au niveau du choix de l’emplacement et de la configuration du bien

Le plus grand risque avec ce genre d’investissement immobilier, c’est de ne pas trouver de locataire. Il est possible d’éviter ce genre de problème. Comment ? Il faut commencer par étudier la zone d’achat choisie. Le but est de déterminer le type de logement le plus recherché dans la région. Par exemple, si le quartier est surtout habité par des étudiants et des jeunes couples sans enfant, il vaut mieux investir dans un studio ou un petit appartement. Si vous avez les moyens, acheter un immeuble de rapport est recommandé. Outre cela, il faut s’assurer que le lieu est bien desservi par des transports en commun et que les infrastructures locales répondent aux besoins des locataires cibles. Pour obtenir les renseignements utiles à la prise de décision, il faut consulter les statistiques de l’INSEE. Sinon, adressez-vous à la mairie.

Ignorer les risques d’impayés

En vous lançant dans l’investissement locatif, vous êtes aussi exposé au risque d’impayés. Heureusement qu’il est possible de l’éviter. Vous pouvez entre autres demander une caution familiale lors de la location d’un petit logement comme un studio ou un appartement T1. Notons que ce genre de local séduit surtout les étudiants. Dans le cas où vous décidez d’acheter un immeuble comportant de grands logements comme des appartements du type T3/T4, il faut souscrire à une garantie des risques
locatifs (GRL). Bien entendu, il est indispensable de vérifier si le locataire répond aux critères d’éligibilité à ce dispositif d’assurance.

Choisir un mauvais dispositif de défiscalisation

Actuellement, l’investissement immobilier locatif donne droit à diverses options de défiscalisation. Chaque dispositif impose des conditions à remplir par les bailleurs et les locataires. Avant de faire le choix, un bon investisseur doit évaluer les avantages et les inconvénients de chaque dispositif. À titre d’exemple, investir selon la loi Pinel permet à un propriétaire de décrocher une baisse fiscale énorme. Or, il doit respecter un plafond de loyer et un engagement locatif de 6, 9 ou 12 ans. En outre, il est primordial d’investir dans du neuf. Ainsi avant sauter le pas, il doit vérifier si l’investissement est rentable.

Ignorer les risques du turnover

Beaucoup de bailleurs font aussi souvent face au piège du turnover. C’est une situation qui engendre une absence fréquente de locataire et un besoin de remise en état du logement. Le turnover peut donc avoir un impact négatif au niveau de la rentabilité de l’investissement. Ainsi, si votre but est de faire fortune avec cette activité, il faut prendre quelques précautions et privilégier une bonne communication immobilière. Un entretien régulier du logement est par exemple recommandé. Il faut aussi réaliser les petites réparations à temps pour assurer le confort du lieu. Le but est d’inciter les locataires à rester longtemps.

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